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avec de grands yeux languissants, tandis que Louise Van Tromp était une belle allemande de dix-sept ans, aux yeux gris et aux formes opulentes.

C’était un ravissant ensemble, car toutes étaient jolies et aucune ne manifestait la moindre honte, étant évidemment bien accoutumées à ce jeu ; elles m’avaient entourée, pelotaient mon derrière et l’embrassaient. Cécile me dit : « Rosa, je suis bien contente que vous n’ayez pas encore de poils à votre petit bijou ; c’est bien plus gentil. Laura, vous avez maintenant une belle fourrure », ajouta-t-elle en fourrageant avec ses doigts la petite toison de miss Sandon.

Laura. — Petite effrontée, ne me chatouillez pas ainsi ; vous serez assez fière quand vous en aurez autant.

Lady Clara. — Cécile, ma chérie, vous n’avez qu’à frotter votre ventre au mien un peu plus souvent que vous ne le faites ; c’est ainsi que Laura a fait pousser ses poils.

Louise. — Rosa, si vous voulez, c’est sur le mien que vous frotterez votre ventre. Clara est trop amoureuse de Cécile ; c’est moi qui veut faire pousser votre poil. En disant cela, elle embrassait et caressait ma petite fente de la façon la plus exquise.

Laura. — Écoutez-moi cette grosse gourmande, on dirait à l’entendre qu’aucune de