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que les filles de l’aristocratie, d’officiers des armées de terre ou de mer. Miss Flaybum était une vieille fille entre deux âges et un martinet réputé. Avant mon entrée dans ce pensionnat, je m’étais imaginé que les mœurs étaient très rigides dans les établissements de ce genre ; mais je vis bientôt que ce n’était vrai qu’en façade, et qu’à l’intérieur, il s’y passait des choses peu rassurantes pour la future moralité des élèves. S’il en était de même dans les autres écoles aristocratiques, je m’explique la décadence de la vertu dans le grand monde à l’époque de ma jeunesse.

La première nuit que je passai dans cette maison (nous couchions par groupe de six dans une belle et large pièce), il n’y avait pas une heure que j’étais au lit avec ma compagne que notre dortoir fut envahi par une douzaine d’élèves qui me tirèrent du lit sous prétexte de me familiariser avec l’établissement.

Elles me jetèrent en travers d’un des lits, me bâillonnèrent avec un mouchoir pour m’empêcher de crier, et chacune m’administra à tour de rôle trois claques sur les fesses nues ; quelques-unes me cinglèrent si bien qu’il me sembla que j’avais reçu la verge.

Laura Sandon, ma compagne de lit, jeune fille de seize ans, très douce et très jolie, me consola et m’assura que toutes les élèves subissaient la même épreuve en entrant. Je lui de-