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s’intéresser à ce qui se passait autour d’elle. Je pris la cravache et me mis en bonne posture pour commencer. Ma victime présentait un magnifique tableau : cambrées, ses fesses puissantes, boursouflées, meurtries, teintées de sang formaient un curieux contraste avec son ventre d’un blanc neigeux, couvert à l’endroit du mont de Vénus d’une forêt bouclée du plus joli blond vénitien, ses cuisses très écartées, permettant de voir le mignon trou de son derrière et un peu au-dessous le bord vermeil des lèvres de son conin. Un peu plus loin s’étalaient ses cuisses robustes aussi blanches que son ventre. Elle portait également de bas de soie rouge, de jolies jarretières et des pantoufles assorties à ses gants. Mon sang bouillait à la vue de ces jolies choses et j’avais hâte de lacérer à mon tour cette chair déjà meurtrie et tachée de sang.

Sir Eyre. — Eh bien, Rosa, qu’attendez-vous pour commencer ? Vous n’avez pas à ménager une pareille entêtée. Allez, et essayez de lui faire demander pardon à Jane.

Rosa. — J’ai peur, Grand Père, que la cravache ne lui déchire la peau ! Allons, Jemima, je commence. Est-ce que cela vous fait très mal ? Et je ponctuai ma question d’un léger coup entre les cuisses où la pointe de la cravache marqua son passage de rouge.

Jemima. — Oh ! Oh ! Miss Rosa, ayez compassion de moi ! Je n’ai jamais été malveillante