Page:Coote - Mémoires de Miss Coote, 1911.djvu/50

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 46 —

l’intention ? Répondez, grosse bourrique ! La verge est trop bénigne pour vous ! Je m’en vais essayer autre chose de meilleur, mais, avant, vous allez demander pardon à Jane ! Vous avez beau être grosse et forte, nous vous maîtriserons quand même ! Qu’est-ce que vous dites de cela ? Je crois que vous ne sentez rien, Jemima, je le suppose ou vous seriez moins arrogante ! Je voudrais avoir une poignée de ronces sous la main pour vous déchirer les fesses ! Peut-être les sentiriez-vous mieux que la verge !

Et pendant ce discours, la verge continuait impitoyablement son travail.

Jemima. — Oh ! Non ! Pas cela ! Je ne suis pas coupable et n’aurais pas voulu faire pareille chose à mon plus grand ennemi ! Oh monsieur ! Monsieur ! Pitié ! Vous m’assassinez ! Vous me torturez ! Voyez ! le sang ruisselle le long de mes cuisses !

Sir Eyre. — On ne tue pas si aisément une graine de votre espèce. Pourquoi vous obstinez-vous à ne pas avouer, coquine !

Et se tournant vers Mme Mansell : « Ne trouvez-vous pas », lui dit-il, « qu’elle a trop de choses sur elle ; je ne suis pas enclin à la cruauté, mais ceci est un cas qui mérite plus de sévérité que d’habitude ?

Mme Mansell. — Si nous la réduisions à sa chemise et à son pantalon, vous pourriez ainsi lui appliquer l’extrême pénalité ?

Sir Eyre. — Parfaitement. Et cela me per-