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nant ; si elle sait quelque chose il faudra bien qu’elle nous le dise, et alors nous aurons nos coudées franches avec Jemima. N’importe comment, Mme Mansell, nous saurons la vérité !

On me repose à terre et le général ordonne à Jane de prendre la place que je viens de quitter. Mes vêtements retombent et, frémissante d’une émotion anticipée, remerciant Sir Eyre de son indulgence, je m’occupe fébrilement pour ma part à disposer le postérieur de Jane pour l’exécution. J’épingle sa chemise à ses épaules, j’expose à nu son postérieur joufflu, ses cuisses et ses mollets, ceux-ci gainés de soie rose, maintenus par d’élégantes jarretières à boucles d’argent, et rehaussés par des pantoufles grenat.

Sir Eyre. — Comment, Jane, avez-vous l’impudence de vous présenter devant moi sans pantalon ? C’est une indécence inouïe ! Autant m’offrir tout de suite de me faire voir votre derrière ; tenez, effrontée, voilà pour la peine ! Il lui donna alors un coup si formidable que la verge sillonna la chair jusqu’à la fente ombragée. Autre chose est de faire voir son derrière lorsque l’on reçoit le fouet que de l’étaler cyniquement comme vous le faites. Et il continue à manifester sa feinte indignation par de solides coups de verges.

Jane. — Ah ! Ah ! Ahhhr ! Pitié ! Monsieur ! Pitié ! Mme Mansell ne nous a pas donné le temps de nous habiller, et dans ma précipita-