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gla méthodiquement et vigoureusement les fesses en tous sens ; les coups s’abattirent dans ma chair avec un son mat et mon derrière déjà brûlant des coups de fouet de tout à l’heure fut bientôt en proie à une intolérable cuisson.

— Oh ! Oh ! C’est une injustice ! hurlai-je pour me soulager le plus possible. Oh ! Ah ! Même si je savais quelque chose je ne le dirai pas ! On ne doit pas trahir un secret. Oh ! Pitié ! Pitié !

En parlant ainsi, j’avais un double but, d’abord, d’être traitée avec une indulgence relative en leur faisant croire qu’une des deux autres était la coupable, ensuite, faire dériver leur fureur sur celles-ci et corser, en même temps que leur punition, le plaisir que je m’en promettais.

Mme Mansell. — Ha ! Ha ! C’est curieux comme la verge vous a amendée, ma chère mademoiselle Rosa ; vous n’êtes plus, à beaucoup près, aussi obstinée qu’avant. Mais puisque vous ne voulez rien nous raconter, vous serez fouettée comme complice, j’en suis bien fâchée pour vous. Du reste, cela ne vous fait pas tant de mal que vous voudriez le faire croire. » Et vzz ! vzz ! vzz ! la verge s’abattait sans répit sur mon postérieur qui commençait à saigner.

— Arrêtez, Mme Mansell ! cria enfin le général, ce doit être cette drôlesse de Jemima. Rosa est assez punie. Au tour de Jane, mainte-