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Rosa. — Avec quoi pourrai-je bien vous attacher, vous êtes forte comme Samson ?

Jane. — Une paire de mouchoirs fera très bien l’affaire et voici des serviettes pour me ficeler les jambes.

Selon ses indications, je lui eus vite ficelé les poignets aux deux pommeaux du pied du lit, puis je fixai ses jambes largement écartées aux pieds de la table.

— Oh ! sapristi, fit alors Jane, vous avez rudement serré ! Pourquoi diable m’attacher de la sorte, je ne pourrai plus m’en aller si vous ne me délivrez pas vous-même.

— Restez, ne bougez pas ! criai-je, je veux vous voir tout à fait en tenue, à présent que vous voilà bien attachée, — et rapidement je retroussai sa chemise de nuit bien au-dessus de sa taille, de façon à exposer son postérieur joufflu et son ventre joliment ombragé à mes regards surpris.

— Oh ! comme vous êtes belle, Jane, dis-je en l’embrassant, vous savez que je vous aime bien, seulement votre gros cucul a mérité d’être puni. C’est un devoir pénible pour moi, mais vous allez voir que ce n’est pas pour rire, mademoiselle, regardez quelle bonne grosse verge je vous destine, fis-je en lui montrant l’instrument.

— Grâce ! Grâce ! Mlle Rosa, s’écria-t-elle, vous ne voudrez pas me faire de mal, j’ai toujours été si bonne pour vous !