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brassant ma main qui n’avait pas encore lâché la verge.

« Oh ! miss Rosa, me dit-il, comme vous m’avez arrangé ! Et pourtant, je suis sûr maintenant de faire quelque chose de mal pour que vous me fouettiez de nouveau. Ça fait souffrir et c’est exquis ! Je ne peux pas dire ce que j’ai ressenti, c’est comme de la souffrance qui fait du bien ! »

Moi (d’une voix alanguie). — Oh ! Charlie ! quel vilain vous faites. Je vous défends d’embrasser ma main. Contentez-vous d’embrasser mon pied pour demander votre pardon.

Charlie (transporté). — Ah ! miss Rosa ! que vous êtes bonne ! Comment vous remercier ? Vous me permettez d’embrasser votre délicieux petit pied !

Saisissant un de mes pieds, il y pressa ardemment ses lèvres. Son baiser fut comme une étincelle sur une traînée de poudre, et je crus le sentir dans mes parties les plus intimes. Je m’enfonçai dans le sofa, lui abandonnant mes jambes, car déjà ses lèvres étaient passées de mon pied à mon mollet, je sentis bientôt sa main effrontée se glisser sous le pantalon, contre la chair de mes cuisses et, plus elle approchait de ma grotte ombragée, moins j’avais le désir de lui résister ; une soif inextinguible de volupté me tenaillait. Enfin, dans un effort je pus balbutier ; « Oh ! Charlie ! Que faites-vous là ! C’est très indiscret ! Lais-