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Chaque coup me faisait passer un frisson de la tête aux pieds ; l’aspect de ses fesses, qui commençaient à se perler de petites gouttes de sang, m’excitait si bien que, loin de se fatiguer, plus mon bras frappait, plus il frappait fort.

Malgré son énergie, le pauvre Charlie fut enfin obligé d’exhaler sa souffrance : « Oh ! Oh ! Ahhh ! » cria-t-il. « Je ne peux plus m’empêcher de crier ! Ah ! Comme ça fait souffrir ! Oh ! Mon Dieu, je jure de ne plus recommencer ! Ah ! la chair me brûle ! »

Je le tins sous la verge pendant environ vingt minutes, il serrait les fesses, les tordait, se tortillait, se démenait sous les morsures de la verge comme pour trouver un soulagement, mais ne bougeait pas de place. De temps en temps, j’étais obligée de m’arrêter pour reprendre haleine et cela lui donnait quelque répit, mais bien vite ses cris étouffés, ses grognements de souffrance me ranimaient et je reprenais la danse. L’idée que je fouettais un grand garçon m’émotionnait beaucoup, plus que si c’eût été une fille. Par un phénomène bizarre, je jouissais des souffrances que je lui infligeais et, en même temps, j’étais toute pénétrée d’un voluptueux penchant pour lui. À la fin, épuisée par tout le mouvement que je m’étais donné, je tombai sur un sofa et fermai les yeux. En les rouvrant quelques instants après, je vis Charlie à mes pieds, em-