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Je reviens, maintenant à l’histoire annoncée à la fin de ma dernière lettre. Il vous souvient, qu’en vous donnant le détail de ma domesticité, j’avais mentionné mon groom Charlie, le frère de Jane ma servante préférée.

C’était un joli garçon de seize ans, le favori de toute la maison ; il était aussi imberbe qu’une fille, avait une voix caressante et était d’une amabilité remarquable. Bref, il était si séduisant qu’il avait produit sur moi une impression profonde que je n’avais, cela va sans dire, laissé deviner à personne, surtout à lui.

Dans ma seconde lettre, je vous ai dit combien j’affectionnais Jane. Bien souvent, et surtout quand je m’éveillais de très bonne heure par une belle matinée d’été, je me levais, et, en chemise de nuit, me glissais inaperçue dans la chambre de Jane pour calmer mon agitation entre les bras de celle-ci.

Mais un matin que je m’étais levée encore plus tôt que de coutume, en approchant de la porte qui était entr’ouverte, j’entendis un soupir étouffé. J’observai prudemment à l’intérieur, et, à ma profonde stupéfaction, je vis maître Charlie nu comme un ver, sauf sa chemise retroussée sous ses aisselles, étendu sur Jane également nue ; leurs lèvres étaient confondues, et, dans l’ardeur du rut, les jambes de ma soubrette étaient croisées sur le dos de son frère.

Mon premier mouvement fut de me retirer