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nua à la fouetter sans merci jusqu’à ce que la verge brisée et éparpillée ne fut plus qu’un informe tronçon et que son bras fatigué lui refusât tout service.

Elle appela alors la servante et lui ordonna de laver les écorchures des fesses avec de l’eau salée.

Elle a l’intention de la fouetter de la même façon quatre samedis de suite. Je crois qu’elle a parfaitement raison d’agir ainsi, car cette correction répétée, fera, à coup sûr, réfléchir la jeune fille et la guérira à tout jamais de l’envie de voler.

En la quittant, sa patronne lui ordonna de s’amuser à faire pendant la semaine, avec le restant des balais les quatre autres verges nécessaires aux quatre fessées promises.

J’ai moi-même trois filles. L’aînée, qui a quatorze ans, avait un penchant au mensonge, mais je l’en ai guérie par de solides fessées. J’ai, de la même façon, corrigé la seconde de quelques vilaines habitudes. Quant à la troisième, qui n’a que douze ans, elle est non seulement paresseuse et obstinée, mais très espiègle. Jusqu’à ce jour, je n’ai pas encore entrepris de la réformer, mais je suis résolue à lui faire dorénavant goûter de la verge sur les fesses nues et tous les jours si c’est nécessaire jusqu’à ce qu’elle s’amende.

Croyez-moi, cher Sir Eyre, votre dévouée,

Mary Wilson.