dame. Je l’ai jugée assez curieuse pour vous en donner connaissance.
Nous vivons à une époque si dissolue que si les jeunes filles ne sont pas maintenues sous une stricte discipline et punies lorsqu’elles le méritent, nous ne verrons bientôt plus les femmes de la ville que paradant dans les rues et les endroits de plaisir, et Dieu sait s’il y en a déjà assez dans ce cas.
Quand on a usé sans succès des moyens persuasifs, les corrections, exemptes de cruauté, mais aussi d’indulgence, s’imposent. Aucune, selon moi, n’est plus appropriée que la fessée.
Les médecins recommandent de donner la verge aux enfants pour des fautes qui proviennent d’un tempérament lourd et indolent, car rien n’est plus propre à activer la circulation du sang qu’une bonne application en pleines fesses d’une verge fraîche et souple.
À cette opinion, j’ajouterai la mienne. Je prétends que la verge produit d’aussi excellents effets sur les tempéraments brusques et nerveux. Chez ces sortes d’enfants, l’idée de honte et d’humiliation (si on les fouette devant d’autres), ajoute énormément à l’impression causée par les cinglades sur leurs fesses nues, et leur laisse un souvenir d’autant plus durable que leur intelligence est plus éveillée.