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érotique, le jeune homme roule des yeux blancs, et, à chaque coup, tortille les fesses et pousse le ventre en avant ; évidemment la honte et la souffrance s’effacent sous l’acuité de ses sensations voluptueuses. La fouetteuse n’est pas moins troublée que lui. La vue des fesses écorchées se trémoussant de façon lubrique, accroît son ardeur : « Ah ! crie-t-elle, non seulement il essaie de me rendre plus inconvenante que lui, mais voyez de quelle façon cynique il s’expose à nous ! »

Pour mieux ponctuer sa remarque, elle cingle d’un coup vif le membre indécemment dressé et elle recommence à plusieurs reprises sans lui faire perdre de sa rigidité ; mais sous cette cinglade affreusement piquante, le malheureux Frank rugit : « Oh ! mon Dieu ! mon membre va éclater, c’est effroyable et cela me procure une délicieuse sensation. Ah ! ahh ! ahh !! c’est trop ! » Et il reste les yeux levés au ciel, les lèvres tremblantes, saisi d’on ne sait quelle troublante émotion.

Lucrétia a suspendu quelques instants la correction ; mais soudain, elle rappelle son amant à la question par deux ou trois terribles cinglées sur ses fesses à vif : « Ne vous endormez pas, monsieur et causons, s’il vous plaît ! Je pense que vous allez retirer vos honteuses insinuations contre moi ! Avez-vous, oui ou non, profité de mon trouble quand je vous ai vu étalant votre membre dans le jar-