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Voyons, vous savez pourtant bien que c’est vous qui avez pris dans votre main mon… ma…

Lucrétia. — Ne nommez pas cet objet répugnant ! Et surveillez votre langue de vipère ; si vous m’échauffez la bile, tant pis pour vous !

La verge va des épaules aux fesses que Lucrétia examine après chaque coup pour voir les nouveaux ravages qu’elle a causés.

Le pauvre Frank, qui a perdu sa perruque en se démenant trop fort, a l’air un peu plus viril, c’est un très joli garçon, bien membré, mais son derrière n’est naturellement pas aussi rebondi que celui d’une femme de sa corpulence.

Excitée, échauffée par la flagellation qu’elle a eu elle-même à subir, Lucrétia frappe comme une furie : « Voyez ! voyez ! crie-t-elle, cette horrible chose que je ne veux pas nommer est toute raide et fait une énorme bosse sous sa chemise, devant son ventre ; c’est impossible de cacher cette saleté.

Au lieu de la cacher, il semble que Lucrétia cherche à la faire voir, car, en frappant sans merci, elle s’arrange pour déranger la chemise et la retrousser si bien que l’assistance aperçoit à tout instant le formidable engin long de six à sept pouces, qui se dresse au bas du ventre, émergeant d’une touffe de poils noirs et bouclés. Saisi d’une sorte de frénésie