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épaules. Un formidable coup de verge sur les fesses le rappela soudain au sentiment de sa propre situation. Il sursauta et se mordit les lèvres. Les larmes lui montèrent aux yeux et son visage devint brusquement écarlate. Vigoureusement maniée, la verge retomba successivement dix fois ; les coups résonnèrent sur sa chair, mais aucun cri ne trahit sa souffrance et la rougeur de sa figure témoigna seulement de l’intense humiliation qu’il éprouvait.

La Présidente. — Je vous ferai bien demander pardon, monsieur. Oserez-vous nous insulter encore en vous glissant parmi nous déguisé en femme ?

Un formidable coup, qui amène le sang aux fesses accompagne cette question.

Frank, qui aurait honte de crier devant cette assistance féminine, s’efforce de supporter courageusement l’épreuve ; il serre les fesses et se mord les lèvres jusqu’au sang.

La Présidente. — Vous êtes têtu ! tant mieux ! Cela n’en sera que plus drôle pour nous, mon garçon. Voulez-vous demander pardon et jurer de ne jamais raconter cette équipée à personne ?

La verge s’abat en même temps à toute volée, lacérant la chair.

Frank. — Ah ! ah ! au secours ! c’est horrible ! Ah ! mesdames, ne m’assassinez pas ! ahh !