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causer de cela. Ne croyez pas vous tirer à si bon compte de votre impudent complot avec Lady Lucrétia ! Chacun de vous va être bien fouetté sous les yeux de l’autre. Vous ne serez point choqués de voir réciproquement vos fesses ; nous savons que ce n’est pas la première fois que vous vous les montrerez. Jane, préparez sœur Lucrétia pour la punition. Il verra ainsi ce qui l’attend lui-même.

Lucrétia. — Ah ! non ! j’ai voulu seulement lui faire une petite plaisanterie. Vous savez que j’avais très envie de le fouetter et je n’avais pas d’autre moyen de m’y prendre !

La Présidente. — C’est possible, Miss ! Nous aurons égard à cela, et peut-être vous permettra-t-on de donner vous-même le coup de grâce à ses fesses. En attendant, Jane, mettez le derrière de miss Lucrétia dans le pilori à traverses.

Abandonnant le jeune homme étroitement ligotté à l’échelle, les dames se saisissent de son amante qui juge toute résistance inutile. Quelques instants après, Franck a le plaisir de contempler son derrière rose et joufflu et ses cuisses nerveuses émergeant des deux traverses de bois dans lesquelles elle est fixée de telle sorte que seule la partie inférieure de sa personne est visible.

La Présidente. — Mademoiselle Fosse, veuillez administrer à notre collègue le châti-