On dénoue alors ses liens, on lui prodigue les plus affectueux baisers et on la proclame membre du Lady Rodney’s Club.
Toute meurtrie, la pauvre fille se lamente sur son postérieur à vif : « Oh ! oh ! fait-elle piteusement, je vais être des semaines avant de pouvoir m’asseoir sans souffrance. Oh ! vous pouvez m’embrasser, après m’avoir traitée avec une pareille barbarie ! Si seulement je pouvais vous amener Aubrey et lui donner une bonne cinglée, il ne l’aurait pas volée ! »
Nous éclatâmes de rire à cette sortie, et lui déclarâmes que nos règles s’opposaient à l’admission de membres mâles dans notre club.
Vous verrez, dans ma prochaine lettre à quel subterfuge Lucrétia eut recours pour arriver à ses fins.
Je suis, chère Nelly, votre affectionnée
LETTRE IX
Les novices ne montraient pas beaucoup d’empressement à poser leur candidature au Lady Rodney’Club. Pourtant, trois semaines