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j’aurais pu. J’avais envie de goûter les douceurs de l’amour, et tout à l’heure, la verge de votre présidente m’a rappelé ces exquises sensations. Quand je me suis évanouie, j’ai cru, dans mon rêve, me retrouver dans les bras de mon amant.

— À la bonne heure ! fait Louise, en gratifiant encore Lucrétia de quelques coups de verges. Nous touchons à la vérité. Mais vous prévariquez encore et essayez d’atténuer votre culpabilité. Voyons, est-ce lui qui vous a violentée ou vous qui l’avez débauché ?

— Arrêtez ! arrêtez ! laissez-moi parler ! fait la néophyte. Je l’ai aperçu endormi, étendu dans un coin écarté de notre jardin. Il dormait si fort que je n’ai pas pu l’éveiller, mais je me suis rendu compte ensuite qu’il feignait seulement de dormir. Remarquant une forte saillie dans sa culotte, je la touchai du doigt, me demandant ce que c’était. La chose se mit alors à grossir et à se soulever et elle devint, sous l’étoffe, raide comme un bâton ; mon sang bouillait ; je ne sais pas bien comment cela a pu se faire, mais au moment où il ouvrit les yeux, me regardant en riant, j’avais dans la main son gros engin tout raide. Il se dressa, s’élança sur moi et, profitant de mon trouble, il triompha de moi sans difficultés. Mais pareille chose arrive tôt ou tard à toutes les filles amoureuses. À présent que je vous ai tout dit, ayez pitié de moi, et délivrez-moi !