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de manier la verge sur vos fesses écorchées. Tenez, Jane, je crois qu’elle est à point pour la seconde partie de la punition.

— Oh ! vous pouvez vous fier à moi pour la faire danser comme il faut, dit alors Louise Van Tromp ; elle n’est pas à la moitié de sa confession. En disant cela, elle brandit et fait souffler une belle verge neuve aux oreilles de la victime qui manifeste une véritable terreur.

Tandis que les larmes ruissellent sur ses joues, elle s’écrie d’une voix coupée de sanglots : « Non ! non ! assez ! C’est horrible ! N’aurez-vous pas pitié de moi ? Voyez comme mon derrière est déjà lacéré ; je ne veux plus que vous y touchiez ! Non ! vous ne me remettrez plus sur cette affreuse échelle. » Et comme Jane essaie de l’entraîner vers l’instrument, elle se débat et veut fuir du côté opposé.

Voyant cela, Louise lui applique en travers des épaules un formidable coup de verge : « Qu’est-ce qui vous prend ? voulez-vous vous laisser faire et vous dépêcher, ou gare à vos épaules ? » lui crie-t-elle en examinant d’un œil satisfait les longues marques rouges que la verge a tracées sur les blanches épaules de la victime.

— Aïe ! aïe ! oui ! oui ! j’obéis, gémit-elle en tendant à Jane ses deux poignets qui sont vivement ligottés.

— Très bien, fait Louise, et maintenant, montez les barreaux de l’échelle, mais un par