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sion, les huit dames, Jane et Mary comprises, prennent chacune une longue verge faite de brins souples fraîchement cueillis et forment un cercle autour de la présidente qui continue à flageller la victime sur son échelle. Chacune relève ses jupes sous son bras et s’expose entièrement nue depuis la taille jusqu’aux genoux ; c’est un délicieux bouquet de blanches fesses rebondies, de cuisses nerveuses, de mollets cambrés rehaussés de bas de soie, de jolies jarretières, d’élégants souliers à boucles ou de hautes bottines ; les ventres impudemment étalés s’ornementent de toisons aux nuances variées, brun, roux, châtain ou blond. Et sans tarder, la danse commence. Sur les fesses blanches et fraîches les verges mettent bientôt une teinte rose, chacune s’évertue de son mieux à rendre au postérieur placé devant elle les cinglades que le sien reçoit. Des éclats de rire, des cris perçants, des exclamations éveillent les échos de la salle, les bras se lèvent et s’abaissent avec ardeur ! Cette scène lascive se prolonge pendant trois ou quatre minutes. À ce moment, sous la verge de la présidente, la victime tombe en défaillance ; ses cris sont devenus des sanglots, puis ils s’atténuent peu à peu ; elle s’évanouit ; sa tête se renverse en arrière et son derrière n’offre plus qu’une surface à vif d’où le sang suinte et ruisselle sur la chair blanche des cuisses.

La présidente jette alors sa verge hors de