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exquise à mon derrière. Non vraiment, je ne pensais plus à mon amant !

En disant ces derniers mots, elle baisse les yeux et rougit comme une pivoine.

La Présidente (sévèrement). — Ainsi vous persistez dans vos mensonges ? Sachez que nous sommes au courant de ce qui s’est passé entre le jeune Aubray et vous. Allons, la vérité et vivement, sinon je découpe des lanières dans la chair de vos fesses. N’essayez pas de nous tromper. Nous connaissons les effets de la verge et les douces sensations qu’elle procure.

Tout en parlant, la présidente fait siffler la verge sur les malheureuses fesses où elles dessinent de longs sillons entrecroisés. S’excitant à sa besogne, la fouetteuse semble éprouver à chaque coup qu’elle applique, une sensation exquise. Les cris et les supplications de Lucretia sont une délicieuse musique pour elle et pour les spectatrices qui ne dissimulent pas leur voluptueuse émotion. La victime hurle de souffrance, elle se tortille et contorsionne ses fesses et tout son corps, sans souci de la décence sous la furieuse correction dont on la gratifie.

Les assistantes ont, tout d’abord, observé la scène avec la plus stricte attention, mais, peu à peu, leur sang circulant plus fort dans leurs veines amène à leurs joues une rougeur intense, et, bientôt, sous une commune impul-