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ser sous cette avalanche comme un canard sur une plaque brûlante, « Là ! Je pense que vous allez maintenant rester en place ! Revenons à ma question », continue miss Coote, « si vous n’avez pas d’amoureux pour le moment, vous en avez eu avant ? »

Lucretia. — Oh ! Oh ! Mon pauvre derrière ! Oh ! Oui… Ah ! Ah ! J’en ai eu un… mais Oh ! Oh ! je l’ai quitté il y a six mois ! Ah ! Pitié ! Ne me fouettez plus si vous voulez que je puisse vous répondre !

La Présidente (sans cesser d’appliquer la verge). — Encore cette chanson, sœur Lucretia. Vos jolies fesses rouges apprécient sans doute cette petite régalade, sans quoi vous ne me provoqueriez pas par vos ridicules observations. Que dites-vous de cela ? Et de cela ? N’est-ce pas que cela cingle comme il faut ? Racontez-nous quelque chose sur cet amoureux, s’il vous plaît !

Lucretia. — Mes poignets sont ankylosés et mon derrière… Oh ! mon derrière me cuit, me brûle… Non ! Arrêtez… Vous voulez savoir… sur mon amoureux… eh bien… je l’ai quitté parce qu’il avait été inconvenant avec moi. »

La Présidente. — Dites-vous vrai, sœur Lucretia, c’est un point capital pour vous. Nous appelons la verge le sceptre de la vérité, car il n’y a rien de tel pour faire confesser la vérité. Que vous a donc fait vote amoureux ? Criez