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doute qu’il vaut mieux vous soumettre sans simagrées et demander pardon. »

La victime. — Ah ! Ah ! Oh la ! Hola ! c’est affreux ! Oui ! Oui ! Je regrette ce que j’ai dit, mais la verge me cingle si fort qu’on ne mesure pas ses paroles. Oh ! je vous en prie, pardonnez-moi… punissez-moi comme je l’ai mérité. Ah ! Ah ! Ah ! miséricorde.

En prononçant ses mots sans suite, elle se démène et se tortille sous les piquantes cinglades qui ont déjà marbré de pitoyable façon sa peau sensible et délicate.

La Présidente. — Très bien ! Voilà comme il faut parler ! Mais maintenant que vous allez être une des nôtres, il faut nous dire si vous avez un amoureux.

Un coup plus cinglant que les précédents ponctue cette question. La victime rugit : « Ah ! Ahhh ! Oh ! C’est horrible. On dirait une lame brûlante qui me déchire la peau. En vérité, je n’ai pas d’amoureux… s’il est interdit d’en avoir. »

Mais, comme elle pose instinctivement les pieds sur le premier barreau de l’échelle pour soulager la tension pénible de ses poignets, elle reçoit en travers des mollets une furieuse cinglade qui la fait hurler de plus belle.

— Comment osez-vous, Mademoiselle, bouger sans permission, lui crie la présidente en lui administrant une volée de coups de verges sur les jambes et sur les fesses, la faisant dan-