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suite de ce vice, vous recommenceriez à la prochaine occasion.

Selina. — Mes bras et des jambes sont trop écartés et mon pauvre derrière me cuit des trois cinglées que vous lui avez administrées. Oh ! Grâce ! Pitié ! Chère miss Coote.

Miss Coote. — Je ne m’attarderai pas à écouter de pareils enfantillages. Vous êtes aussi menteuse que voleuse ; miss Selina, le ferez-vous encore… dites… dites ?

Trois coups bien cinglants s’abattent sur la chair exposée ; la baleine siffle dans l’air où la fouetteuse la brandit avant de fouetter pour mieux faire vibrer les coups.

Selina. — Ah ! Ah ! Ahhh ! Je n’en puis plus… Vous me lacérez avec des lanières de fer rouge ! Oh ! Oh ! Jamais plus je ne recommencerai !

Ses fesses sont sillonnées de petites lignes rouges et la terrible souffrance qu’elle éprouve est encore accrue par la tension de ses chevilles et de ses poignets, car elle ne peut s’empêcher de sursauter à chaque coup.

Miss Coote. — Vous n’avez pas l’air d’apprécier cela, Selina ; mais c’est vraiment pour votre bien. Que diriez-vous si l’on vous cinglait réellement avec un fer rouge ? Vous chanteriez une bien autre chanson. Mais je perds mon temps : tenez… tenez… tenez… tenez… Vous n’avez encore reçu que six