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bon me semblera ? Ce sera un vrai régal pour vous, car nous mettrons à une rude épreuve la pudeur de la demoiselle en la déshabillant et en l’exposant. Le spectacle de ses jolies formes nous sera rendu encore plus agréable par la honte que nous lui ferons éprouver. Les véritables fervents de la verge épient les impressions de leurs victimes sur leur figure et s’en délectent, et font tout ce qu’ils peuvent pour aviver cette sensation d’humiliation, de même qu’ils prolongent la torture par leur adresse à manier la verge et à placer la victime dans la position la plus pénible pour être fessée.

Laura. — Mais vous êtes devenu une ogresse de cruauté, Rosa !

Rosa (en l’embrassant). — Vous le deviendrez aussi, quand vous aurez un peu plus d’expérience. Vous êtes de beaucoup mon aînée, mais à cet égard, vous êtes plus jeune que moi. Par un judicieux emploi de la verge, un club de dames pourrait jouir des plus sensuelles voluptés sans le secours des hommes, J’ai l’intention d’épouser la verge, (d’ailleurs je suis déjà fiancée avec elle) et ainsi je garderai ma fortune et mon indépendance.

Laura. — Quel dragon de vertu ! Dois-je réellement comprendre que vous satisfaites votre sensualité en vous passant des hommes ?

Rosa. — Venez et vous verrez ; je n’ai que cela à vous dire, ma gracieuse incrédule. Arrangez-vous simplement pour emmener la jo-