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gros soupirs et n’essaie pas de se défendre. Jane et Mademoiselle lui enlèvent sa belle robe bleue et découvrent une jolie paire d’épaules bien blanches, contrastant avec la rougeur que la scène précédente a semée sur sa figure et sur son cou. C’est une jolie femme aux cheveux brun fauve, aux yeux noirs ; elle a des bras bien ronds et des mains fraîches qui dénotent qu’elle ne se livre pas à la maison à des travaux trop pénibles. Ses vêtements ne sont pas luxueux, mais très propres et coquettement ornés de dentelles à bon marché. On la dépouille de tout et elle reste comme ses filles, sans culotte. Elle rougit jusqu’aux oreilles en voyant ses charmes abondants exposés tout nus à nos regards. Son mont de Vénus, très proéminent, est ombragé d’une large toison bouclée de la teinte de ses cheveux.

Miss Coote. — En vérité, Madame White, comment osez-vous venir vous faire fouetter sans avoir rien pour cacher votre modestie. C’est tout à fait inconvenant, vous blessez notre pudeur. Comment allons-nous faire ?

Mademoiselle. — Je me doutais de la chose. Je me suis amusée, avant le dîner, à lui confectionner un véritable tablier de feuilles de figuier. Voyez comme cela fera bien sur elle et fera ressortir la teinte de sa chair.

La pauvre femme pleure d’humiliation à nos remarques railleuses et à nos plaisanteries