Page:Coote - Mémoires de Miss Coote, 1911.djvu/101

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 97 —

faire durer le plus possible cette délicieuse opération.

Je dis alors à Mademoiselle de m’aider à leur donner le fouet tandis que je leur ferai la morale.

La mère est si terrifiée de voir ses deux filles attachées pour la fessée, qu’elle veut se jeter à genoux, bien que ses poignets fixés au-dessus de sa tête le lui interdisent. « Oh ! oh ! Miss Coote ! Pitié pour mes pauvres petites !! crie-t-elle alors. Et dire que c’est moi qui leur vaut cela ! » Et la malheureuse essaye de joindre les deux mains comme elle a voulu se jeter à genoux.

Miss Coote. — Faites-nous grâce de vos pleurnicheries, vilaine femme ! Nous ne faisons que commencer. Qu’est-ce que vous dites de ça, Minnie, et vous, Lucy ? Recommencerez-vous à me voler mon fruit, petites coquines ? Réchauffez-leur bien les fesses, Mademoiselle, chassez-moi l’instinct du vol de leur derrière.

Les verges accomplissent leur piquante besogne et cinglent les jolies rondeurs, dessinant sur la peau de fines marques rouges. Les victimes poussent des cris aigus ; leurs faces sont pourpres ; les larmes ruissellent sur leurs joues ; elles supplient qu’on leur pardonne, promettant de ne plus jamais recommencer, etc., etc.

Mon amie et moi, nous sommes dans le ra-