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les possesseurs actuels de la mère-patrie quelle portion du renom acquis par Oakes et Bluewater doit appartenir à chacun des deux pays. En s’adressant à nos éditeurs de Philadelphie, Lea et Blanchard, les Américains pourront se procurer toutes les preuves que nous possédons des faits contenus dans cet ouvrage, et pour la plus grande convenance des Anglais nous en avons remis des duplicata à M. Bentley, libraire, New-Burlington street, à Londres. Nous prions tous les individus employés dans ces deux grandes maisons de communiquer sans difficulté tous ces documents à quiconque voudra les consulter.

Nous espérons que le lecteur sera assez juste pour regarder les Deux Amiraux comme une histoire de mer, et non comme une histoire d’amour. Nos amiraux sont nos héros, et comme il y en a deux, les lecteurs particulièrement difficiles sur ce point ont notre permission d’en nommer un l’héroïne, si bon leur semble. Nous n’avons nullement envie de prononcer l’exclusion de l’un d’eux, et nous les laissons, entièrement libres du choix.

Après cette courte explication, nous lançons nos flottes à la mer, et nous les livrons aux flots et aux vents de l’opinion publique, qui sont souvent aussi impétueux et aussi contraires que ceux de l’Océan, et quelquefois aussi capricieux !