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est fort clair ; il ne vous reste plus qu’à nommer celui à qui vous voulez léguer tous vos biens immeubles.

— À sir Reginald Wychecombe, dit le baronnet ; et il ajouta avec plus de difficulté : mon parent dans une ligne, pas un nullus, — héritier de sir Michel, — mon héritier.

— C’est parler positivement. — Écrivez, Atwood, et ensuite faites-nous lecture de la clause.

Quelques instants après, le secrétaire lut ce qui suit : « Secondement, je donne et lègue à sir Reginald Wychecombe, de Wychecombe-Regis, comte de Hertz, tous les biens immeubles qui m’appartiendront au jour de mon décès, terres, maisons et héritages, circonstances et dépendances, et tous mes droits aux dits biens en loi ou en équité, pour, par lui, ses héritiers, exécuteurs ou administrateurs, en jouir, faire et disposer, comme de chose lui ou leur appartenant à perpétuité. »

— Tout cela est de bon anglais, dit sir Gervais, de l’air d’un homme qui n’est pas mécontent, et je crois, sir Reginald, que cette disposition est parfaitement légale. — Je suis charmé de voir que vous pensiez de même. — À présent, sir Wycherly, approuvez-vous cette clause ?

Le malade non-seulement fit le signe d’approbation convenu, mais il fut évident à tous ceux qui étaient dans la chambre, et même à Tom, qu’il le faisait avec un sentiment de plaisir véritable.

— Eh bien ! dit sir Gervais, qui apportait alors dans cette affaire tout l’intérêt qu’aurait pu y prendre un notaire, ou plutôt l’intérêt d’un homme qui sentait qu’il se chargeait d’une sorte de responsabilité en s’occupant d’une affaire qui lui était étrangère ; il faut à présent que nous passions aux biens meubles. À qui désirez-vous laisser, sir Wycherly, vos vins, vos voitures, vos chevaux, et en général tout le mobilier qui garnit cette maison ?

— Tout à sir Reginald, — mon parent dans une ligne, — l’héritier de sir Michel, répondit le testateur.

— Fort bien ; — mettez cela par écrit, Atwood. — J’aime à voir les affaires de famille arrangées. Dès que vous aurez fini, lisez-nous la clause.

— Je suis prêt, sir Gervais. « Je donne et lègue, en outre, au susdit sir Reginald Wychecombe, tous mes meubles meublants, vins, tableaux, livres, chevaux, voitures, et tous autres mobiliers généralement quelconques, sauf et excepté l’argent comptant, et les sommes que j’ai placées dans les fonds publics ou autrement, et dont je me réserve de disposer ci-après. » Nous pouvons à présent passer aux legs