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voir rien se produire. Le mari et la femme mangèrent, et, chaque jour, pendant qu’ils étaient dehors, la princesse sortit de sa coquille et fit apparaître du riz. Il en fut ainsi très souvent.

L’homme et la femme se cachèrent et virent que la princesse sortait de la coquille de nacre et venait verser le riz. Ils la poursuivirent et la prirent par la main. Ils furent tout joyeux, la prirent sur leurs genoux et lui dirent : Est-ce vous qui jusqu’ici avez porté du riz, porté des gâteaux, préparé du bétel que vous avez mis dans la boîte, fait chauffer de l’eau et mis du thé dans la bouilloire, et qui avez mis tout cela dans la maison ?

La princesse leur répondit, pleurant à mesure qu’elle parlait : Vous m’avez ramassée et portée ici pour me garder ; je n’avais rien et j’ai voulu faire quelque chose pour vous rendre service. J’ai fait cuire le riz, j’ai fait des gâteaux, j’ai fait bouillir l’eau, préparé le bétel, pour que vous puissiez manger en revenant de faire du bois.

Cet homme et cette femme virent que la princesse était belle, qu’elle portait au doigt une bague au chaton d’or étincelant, qu’elle avait des grains d’or et d’argent plein les mains et plein le cou. Ils se dirent : C’est un don que nous fait le Seigneur. Ils lui demandèrent : Comment fais-tu pour faire paraître tout ce riz et ces gâteaux ? Mais la princesse ne faisait que pleurer. Ils lui demandèrent : Pourquoi pleures-tu ? Elle répondit : Parce que j’ai beaucoup de regrets. Qui regrettes-tu, lui demandèrent-ils : Je regrette les jours heureux, répondit-elle. L’homme et la femme dirent : S’il en est ainsi, nous allons faire une assemblée pour décortiquer le paddy, les gens viendront causer plaisamment et cela te distraira.

Ils firent donc une assemblée pour décortiquer le paddy, jeunes gens et jeunes filles causaient joyeusement et la princesse