ordonna le général, « et insiste pour avoir sa réponse. » Le laquais se rendit de nouveau chez l’évêque qui, cette fois, le reçut dans sa cellule. « Hier, chez moi, tu es resté debout ? » demanda Sa Grandeur. — Oui. — Ensuite, tu t’es couché et tu t’es endormi ? — Oui. — Eh bien ! mon υιτ fait la même chose : il se lève, il se tient debout un certain temps, ensuite il s’affaisse et s’endort. Dis cela au général. »
XXXI
SEMAILLES DE υιτς
eux paysans étaient allés semer du seigle, chacun
dans son champ. Un vieillard vint à
passer, il aborde l’un d’eux : « Bonjour, moujik !
— Bonjour, vieux ! — Qu’est-ce que tu sèmes ?
— Du seigle, grand-père. — Eh bien ! que Dieu
t’assiste ! Puisse ton seigle être haut et riche en
grains ! » Le vieillard s’approcha ensuite de l’autre
paysan. « Bonjour, moujik ! » lui dit-il. —
« Bonjour, vieux ! — Qu’est-ce que tu sèmes ? —
Quel besoin as-tu de le savoir ? Je sème des υιτς.
— Eh bien, je te souhaite d’en avoir beaucoup ! »
Le vieillard s’éloigna, les moujiks firent leurs se-