génitales du moujik. Celui-ci commença à pousser des cris épouvantables. Tant bien que mal il arriva à sa demeure et alla s’asseoir dans un coin.
« Eh bien ! tu as fait tout l’ouvrage ? » lui demanda sa ménagère. — « Oui, chère femme. — Où sont donc les chemises ? — Elles ont été emportées au fil de l’eau. — Et la poule, et les poussins ? — Un autour les a pris. — Et la pâte ? Et le millet ? — Les cochons les ont mangés. — Et la crème ? — Je l’ai toute répandue par terre. — Et ton υιτ, où est-il ? — La jument l’a dévoré. — Ah, fils de chien, tu en as fait de belles ! »
XXVIII
LA FEMME DE L’AVEUGLE
n gentilhomme étant devenu aveugle, son
épouse en profita pour nouer une intrigue avec
un clerc de chancellerie. L’idée vint au mari que peut-être
sa femme le trompait, et dès lors il ne la quitta
plus d’une semelle. Que faire ? Un jour que les
deux époux étaient allés au jardin, le clerc s’y rendit
aussi ; la femme eut envie de faire l’amour et, tandis
que le gentilhomme était assis sous un pommier,
elle s’abandonna à son amant. Un voisin, dont la