tu aurais dû être fouetté ! Je regrette de n’avoir pas été ici, je l’aurais prié de continuer. — Cela lui aurait été difficile, il est au plus bas ! — Comment cela ? — Il a été à la bataille et il a reçu une blessure entre les jambes… il me l’a montrée en me demandant si elle pourrait guérir. J’ai répondu : elle se cicatrisera, mais la plaie est fort rouge et il a poussé du poil tout autour ! » À partir de ce moment, le moujik se mit à cultiver la terre, et la femme garda la maison.
XXV
LE CHASSEUR ET LE SATYRE
n chasseur, ayant longtemps battu le bois sans
rien tuer, se mit à cueillir et à manger des noisettes.
Survint un satyre qui lui en demanda. Le
chasseur lui donna une balle de fusil. Le satyre la
porta à la bouche, mais ses dents ne purent y
mordre. « Je ne sais pas la casser, » dit-il. — Est-ce
que tu es châtré ? » fit le chasseur. — « Non.
— Eh bien, c’est à cause de cela ! Si tu veux, je
vais te châtrer, et alors tu sauras casser des noisettes. »
Le satyre y consentit ; le chasseur le prit
et lui serra les parties génitales entre deux branches