Le pope ne parut pas avoir entendu ces paroles. Alors le jeune homme le repoussa si vivement que l’ecclésiastique tomba par terre, mais aussitôt cinquante individus assaillirent l’imbécile. Il parvint à se dégager de leurs mains et s’enfuit dans la steppe, fort étonné d’avoir eu à se défendre contre des gens qui tout à l’heure lui prodiguaient les saluts.
Cependant Gapka, sans son petit homme, s’ennuie et pleure. On lui conseille d’aller retrouver Gritzko dans la steppe où il garde son troupeau à côté d’un étang : « Tu lui demanderas : « Peut-on se baigner là, mon petit homme ? » Il te répondra : « Pourquoi pas ? On le peut très bien. » Tu répliqueras : « Mais l’eau est peut-être bien profonde, descends-y toi-même le premier, » et l’affaire se fera ainsi. » Gapka se rendit dans la steppe. « Bonjour, panotché ! » dit-elle en apercevant Gritzko qui se trouvait près d’un étang. — « Bonjour ! » répondit-il. — « Est-ce qu’on peut se baigner ici, mon petit homme ? » reprit-elle. — « Pourquoi donc ne le pourrait-on pas ? — Mais l’étang est peut-être profond. Donne-moi l’exemple. » À ces mots, ôtant sa chemise et son pantalon, Gritzko entra dans l’eau. « Tu vois, » dit-il, « je n’en ai que jusqu’aux genoux. » À son tour, Gapka descendit dans l’étang. « Qu’est-ce que cela ? » questionna-t-elle en fixant ses yeux sur le υιτ du jeune homme. — « C’est du tabac, » répondit-il. — « À quoi sert-il ? Que fais-tu avec cela ? — Je πισσε. — Et qu’est-ce que tu lui