dréiouchka ! — Tu mens, drôle ! Eh bien ! dis, où avais-je la tête ? » Le moujik devint songeur et finit par répondre : « Le diable sait où tu avais la tête ! — Vois-tu, mère, comme il m’accuse faussement ! » La vieille femme, indignée contre son fils, l’accabla de reproches. « C’est bien, » dit le moujik, « je te repincerai bientôt, ma chère ! »
Quelque temps après, cette paysanne ayant noué des relations avec un soldat, les deux amants se rendirent à la remise ; là le soldat fit coucher la femme sur une botte de paille et commença à la βαισερ. Le mari, qui avait des soupçons, s’en fut à la remise et surprit le couple en flagrant délit. « Ah ! militaire, ce n’est pas bien ! — Avec vous, le diable lui-même ne s’y reconnaîtrait pas ! » répliqua le soldat ; « elle dit que c’est bien, toi tu dis que ce n’est pas bien. Il n’y a pas moyen de vous contenter. — Militaire, je demanderai justice contre toi ! — Eh bien ! demande, moi, j’ai déjà obtenu ! »
LVI
LE SOLDAT QUI DORT PENDANT QUE SON υιτ
TRAVAILLE
n moujik était marié à une jeune femme. Des
soldats furent mis en cantonnement dans le
village, et l’on envoya l’un d’eux loger chez ce pay-