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CONTES SECRETS RUSSES

et si on les laisse là, tu es perdue ! — Grand’mère, sois assez bonne pour m’en débarrasser, je t’en supplie ! — Allons, il n’y a pas à dire ! Je n’aurais pas voulu fourrer ma main dans cet endroit-là, mais il le faut. Tiens, voilà un mouchoir, bande-toi les yeux, ôte tous tes vêtements et mets-toi à quatre pattes. » La jeune fille fit tout ce qu’on lui avait ordonné ; après quoi le soldat s’approcha d’elle, prit son membre à deux mains et le lui introduisit dans le κον. La patiente alors de crier : « Cela me fait mal, grand’mère, cela me fait mal ! — Un peu de courage, ma chérie ! Vois-tu, ces maudites puces se sont tellement multipliées, il y en a jusque dans l’orifice ! » Le soldat ayant pénétré à la profondeur de quatre verchoks, ce furent de nouvelles plaintes : « Aïe, grand’mère, je meurs ; cela me fait mal, ma chère, cela me fait mal ! — Attends, mon enfant, je vais essayer avec de l’onguent de goudron, peut-être que tu t’en trouveras mieux. » Le soldat alla aussi avant qu’il put, la jeune fille se mordit la langue, mais, ensuite, sentant l’effet de la graisse, elle s’écria : « Tiens, à présent, grand’mère, c’est bon ! Vraiment, cela me fait du bien ! Ne peux-tu pas me frotter encore avec ton onguent ? j’en suis toute ravigotée ! Je prendrai un seau de goudron chez mon père et je te l’apporterai. » Entendant ces paroles, le soldat appliqua tous ses efforts à satisfaire la jeune fille, et fit si bien qu’il élargit considérablement l’ouverture par où il était entré. « Eh bien ! éprouves-tu