XLV
LA FAMILLE DU POPE ET L’OUVRIER
ans notre pays vivait un pope qui avait une
femme, trois filles et un ouvrier. Ce dernier
songeait à obtenir les faveurs des filles de son
maître, mais il n’osait pas les solliciter carrément.
Arriva un jour de fête, l’ouvrier prit une marmite
et la porta à la remise ; ensuite il versa de l’eau
dans la marmite, alluma du feu et se mit à faire
bouillir l’eau. Quand le pope, revenu de la messe,
s’assit à table avec sa femme et sa fille, il demanda :
« Mais où est donc l’ouvrier ? — Il travaille à la
remise depuis ce matin, » répondit la popadia. —
vons être tes compagnons ? nous sommes Russes et tu es Allemand ! — Prenez-moi avec vous, mes amis ! — Allons, viens ! « (Pour la suite, le récit diffère peu du précédent). Les voyageurs s’arrêtent chez une veuve pour y passer la nuit ; nonobstant les résistances de la maîtresse de la maison, le bottier se couche près de la fenêtre, le tailleur s’étend sur un banc près du poêle, et l’Allemand se met dans une auge qu’il a, au préalable, suspendue au plafond. Arrive le galant de la veuve. « Chère, » dit-il, « laisse-moi au moins t’embrasser ! » Le bottier lui présente son κυλ ; l’amant le baise. « Quel large museau elle a ! » observe-t-il. Ensuite, le bottier pisse dans la bouche de l’Allemand, et celui-ci tombe par terre. « L’Allemand est malin, » dit le bottier, « mais nous l’avons attrapé tout de même. »