tile, car il suffit de jeter les yeux sur la couverture du livre pour être fixé sur le caractère interlope de cette publication. L’exemplaire dont nous nous sommes servis pour notre travail, appartient à la Bibliothèque Nationale de Paris. C’est un petit in-8o de 200 pages, intitulé : Rousskiia zavetniia skazti (Contes secrets Russes). Point de nom d’auteur naturellement, et, pour tous renseignements bibliographiques, cette mention aussi énigmatique que fantaisiste :
Le folkloriste anonyme, à qui nous devons ce recueil, avait mille bonnes raisons pour ne pas le soumettre à la censure. La pudeur officielle, toujours si prompte à s’émouvoir, se fût, à coup sûr, gendarmée dès la première page. Dans notre conviction, toutefois, si ces contes offensent quelque chose de respectable, c’est