Page:Contes espagnols, trad. Contamine de Latour et Fouché-Delbosc, 1889.djvu/62

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Ma langueur est extrême ; vois mes yeux caves, mes joues pâles et mes lèvres livides.

Élève au ciel tes prières, mère ; prie pour le pauvre Zazpiki, malade d’amour !

. . . . . . . . . . . . . .

Et Zazpiki se tait, laisse tomber sa tête sur ses genoux, pousse un profond soupir, et expire…

La mère le prend dans ses bras, l’embrasse, folle de douleur ; mais bientôt elle s’agenouille, pleure, et levant les yeux au ciel s’écrie :

— Vierge Marie ! Reçois l’âme de mon pauvre Zazpiki, victime de l’amour !