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Les noces furent superbes. Il y avait plus de 300 personnes. Le soir, après le repas, les danses commencèrent dans l’aire à battre le grain.

Le fils du propriétaire de la ferme des parents de la mariée ne quittait pas celle-ci, et ne dansait qu’avec elle. Flattée de cette préférence, elle écoutait, ravie, les compliments du jeune homme.

Jean Déhoux était resté à boire et à chanter avec les gars qui ne savaient pas danser.

Tout à coup un homme entra dans la pièce où étaient les buveurs et demanda le marié.

— Me voici. Qu’y a-t-il pour votre service ?

— Ce sont deux messieurs qui demandent à vous parler. Ils sont là, derrière le pailler, dans le champ du Four.

Le bedeau supposa que c’étaient des étrangers qui désiraient danser, comme cela arrive quelquefois aux noces de campagne, et il alla les rejoindre.

Deux hommes recouverts de grands manteaux se promenaient en l’attendant.