Page:Contes de Madame de Villeneuve, tome 5.djvu/201

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

présent, & vous n’avez plus rien à redouter qui soit contraire à votre bonheur. Vous voilà réunis, je rends à Parfait l’avantage de sa naissance ; j’ajoûte à ce présent celui de lui faire retrouver sa mere, je vous fais revoir l’épouse d’un frere que vous chérissiez ; la vertu de cette Princesse la rend bien digne des sentimens que vous aviez pour elle & pour ce frere infortuné.

Adieu, grand Roi, (continua la Gnomide) je me retire ; mais comptez toujours sur mon amitié pour vous & pour toutes les personnes qui vous seront cheres. A ces mots elle disparut, laissant Bon & Rebon, sa famille & sa cour dans une joye extrême.

Seigneur, (dit alors Zulbach à Parfait) après ce que vous venez d’apprendre, continuez-vous à proteger un coupable ? Non, sage