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ble aux remedes qu’il peut encore y avoir.

Ces derniers mots remirent un peu de calme dans le cœur de cette belle affligée, & lui rendirent un rayon d’esperance, elle remercia sa bienfaitrice, & la supplia de joindre à toutes ses bontés celle de lui donner les moyens de se rendre auprès de son pere. Non, ma chère Lisimene (répondit la Divinité) j’ai sur cela des idées bien differentes des vôtres ; car j’ai résolu de vous faire rester parmi nous jusqu’au moment que Bon & Rebon, & votre Amant, seront délivrés des mains de l’Usurpateur. La Princesse n’osa résister, quelque regret qu’elle eût d’être éloignée du Roy son pere, & peut-être de Parfait.

Fin de la quatriéme journée.