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toit plus mettable, elle lui fit prendre une robe de toille grossiére & ses sabots (lui enveloppant la tête d’un vilain chiffon qui cachoit la coëffure.) Ce fut en ce misérable équipage que Liron fut envoyée au poirier.
Elle rioit en elle-même de cette inutile précaution, bien persuadée que pour être plus proprement mise, elle n’avoit qu’à aller trouver les Nayades. Ainsi la parure n’étoit pas ce qui causoit son inquiétude : elle appréhendoit plutôt que le beau Chasseur ne fût rebuté de l’avanture de la veille, & qu’il ne voulût plus revenir dans le même endroit. Mais à tout hasard, elle jugea à propos de commencer par aller à la fontaine.
Elle y fut reçue & régalée à l’ordinaire, & ayant témoigné aux Nayades, la peine que lui