lui pouvoit laisser, puisque c’étoit un amusement si innocent, qu’il importoit peu d’ailleurs que sa fille fût coëffée d’une façon ou d’une autre.
C’en fut assez pour attirer l’orage sur lui, & voyant au ton que prenoit ces Harpies, qu’elles ne finiroient pas sitôt, il prit le parti de se sauver dans son cabinet, unique azile qu’il eût en de semblables accidens.
Ce carillon infernal dura jusqu’à la pointe du jour, où sans donner le tems, la triste Liron loin de pouvoir prendre un moment de repos fut obligée d’aprêter la nourriture des esclaves, & de porter celle des moindres animaux sous leur toit ; mais le bon Diligent faisant son devoir, elle n’eut d’autre peine que celle de lui faire connoître ce qu’elle désiroit qu’il fit, employant sa queuë