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encore de nouvelles marques de la libéralité de cet ami solide, & de les recevoir sans l’en remercier, comme un bien qui lui fût légitimement dû.

Ces deux parfaits Amis passerent à Paris quelque tems dans les plaisirs. Au commencement du Printems, les jeunes Doriancourt furent obligés de rejoindre leur Régiment, & Robercourt prit le chemin de Picardie pour voir ses parens auxquels il présenta sa fille qu’il avoit, dès en arrivant dans la Capitale du Royaume, abandonnée aux soins de Madame Doriancourt.

Jouissant dans la Province de tous les agrémens que des Parens & des Amis lui purent procurer, il y resta jusqu’au mois de Septembre. Ce tems passa comme un éclair, & celui de se séparer arriva. Les regrets du départ de Robercourt furent proportionnés à la