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moire, et qu’il apprit que non-seulement son ami n’avait pas recouvré ses jardins, mais encore qu’il avait vendu le reste de sa propriété, il vit que le trésor était dans des mains étrangères, et il fut extrêmement fâché. À son départ, il dressa une pétition anonyme, pour la faire remettre en temps opportun. Telle est l’explication de cette affaire, et maintenant que la vérité est reconnue, il est juste que vous rentriez dans vos biens. Qu’avez-vous à dire à cela ? »

Ke-wou, quoique applaudissant à cette décision dans le fond de son cœur, avait encore quelques objections à faire, par le désir d’éviter tout soupçon de connivence. Il ne voulait pas se hâter de faire des remercîmens au Tchi-hian, mais, s’inclinant devant lui, il lui dit « que sa conclusion lui paraissait parfaite, et qu’il était doué sans doute d’une sa-