vous ai-je pas, lui dit-il, d’avoir reçu chez vous et élevé avec tant de bonté cette chère portion de moi-même ? Sans vous, aurions-nous jamais été réunis ? »
Mon aimable bienfaiteur, répondit Tchin, en le relevant, c’est l’acte généreux de vertu que vous avez pratiqué en me rendant les deux cents taëls qui a touche le ciel. C’est le ciel qui vous a conduit chez moi, où vous avez retrouvé ce que vous aviez perdu, et que vous cherchiez vainement depuis tant d’années. A présent que je sais que ce joli enfant vous appartient, mon regret est de ne lui avoir pas fait plus d’amitié. Faites la révérence, mon fils, dit Liu-iu, et remerciez votre insigne bienfaiteur.
Tchin se mettait en posture de rendre des révérences pour celles qu’on venait de lui faire ; mais Liu-iu, confus de cet excès de civilité, s’approcha aus-