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CHAPITRE II.


Pêcher une aiguille au fond de l’eau, c’est merveille ;
Mais perdre un trésor qu’on tenait entre ses mains et le retrouver ensuite, c’est une autre merveille bien plus grande !
O ! le charmant festin, où se fait une si douce reconnaissance !
Ils craignent encore tous deux que ce ne soit qu’un songe.

Dans ces doux momens on conçoit assez à quels transports de joie le père et le fils se livrèrent. Après mille tendres embrassades, Liu-iu, s’arrachant des bras de son fils, alla faire une saluta tion à Tchin : « Quelles obligations ne