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de le presser encore de terminer cette affaire, et il alla aussi lui-même le trou ver. Lou-Koung lui dit que comme il fallait du temps pour réussir dans cette entreprise, il lui conseillait de ne plus. s’en occuper pour le moment, mais de reprendre ses études. Dès cet instant, Lou-Koung s’occupa également et des intérêts de sa fille et de la recherche d’un autre gendre pour lui-même. Ce pendant, il ne voulut pas dire à sa famille qu’on avait rejeté son alliance, parce qu’il redoutait le ridicule qu’on pourrait jeter sur lui, et parce qu’il craignait aussi que si sa fille venait à découvrir la perte qu’elle avait faite, il n’en arrivât quelque malheur. Il assura que c’était lui au contraire qui avait rompu le mariage, parce qu’il le croyait désavantageux ; le jeune homme ne répondait pas à l’idée qu’il s’en était faite, et n’avait pas toutes les qualités qu’il