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entre mon beau-frère et moi, ce n’est pas une petite affaire que d’amener une réconciliation ; mais l’idée d’un mariage n’est guère mieux qu’un songe. »

Lou-Koung vit, par la manière dont Kouan avait accueilli sa proposition, qu’il était inutile de le presser davantage, et il ne dit plus rien sur ce sujet. Il alla rendre compte à Tou du résultat de l’entretien ; mais il se contenta de lui dire que Kouan avait refusé son consentement, sans lui parler en aucune manière de ce qu’il avait écrit sur la table. Tou et sa femme abandonnèrent cette idée, et s’occupèrent à chercher un autre parti pour leur fils. Ils se rappelèrent que Lou-Koung avait lui-même une fille adoptive nommée Kin-Yun, qui ne cédait en rien à Iu-Kiouan, tant pour la figure que pour les qualités de l’esprit. Ils chargèrent donc une per-